La Bible ne parle pas de Dieu. Au fil des siècles, les tenants du savoir ont modifié le contenu de ce livre, prétendument sacré, dans un but de manipulation. Par une analyse poussée du texte hébreu, le travail de Mauro Biglino met en évidence la manière dont la « divinité » au sens spirituel est présente dans l’Ancien Testament, et en particulier, le fait que Dieu et le culte de Dieu n’y sont pas évoqués. Non pas que Dieu n’existe pas, mais que ce livre n’en parle pas.On y évoque une obéissance craintive à un individu nommé Yahvé qui appartient au groupe des Elohims, des êtres de chair et de sang, connaissant la fatigue, la saleté et la faim, qui ne sont jamais définis comme des « dieux » au sens spirituel.
Concernant l’histoire des croyances,, dont la bible est l’un des vecteurs,.
Celles-ci ont été trop souvent élaborées par des congrégations d’ego enchainés au dogme, par le biais d’autorités gestionnaires d’histoires délimitant et structurant ce qu’est le récit qui conduit à la foi.. Elles se sont recroquevillées sur la forme, et par le jeu de joutes intellectuelles, théologiques , philologiques, idéalistes et autres influences multiples, elles ont façonné ces dogmes au ciment épais de leur matière cérébrale. C’est cela qui est brandi comme étant La Vérité révélée..