Écrit par Esther et Jerry Hicks, ce livre d’avant-garde, qui présente les enseignements de l’entité non physique Abraham, traite de l’usage de l’intention délibérée dans tout ce que vous souhaitez dans la vie, tout en préservant l’équilibre de votre énergie et en vivant L’Art de permettre le long de votre chemin. Mais il est important de noter que la conscience de la nécessité d’équilibrer votre énergie est beaucoup plus significative que l’établissement d’objectifs ou le fait de demeurer centré sur vos désirs ultimes. Et cet ouvrage est fondé sur cette importante distinction.
01 – L’art de permettre
02 – Ne faut-il pas que je me protège des pensées d’autrui ?
03 – Nous ne sommes pas vulnérables au comportement d’autrui
04 – Les règles du jeu de la vie
05 – C’est le vécu et non les mots qui accroissent le savoir
06 – Plutôt que de surveiller mes pensées, je serai attentif à mes sentiments
07 – Lorsque je tolère les autres, je ne pratique pas l’Art de Permettre
08 – Je cherche des solutions ou j’observe des problèmes ?
09 – J’élève les autres par l’exemple de bien-être que je donne
10 – La différence subtile entre vouloir et avoir besoin de (…)
11 – Je peux créer de façon délibérée, intentionnelle et joyeuse
12 – Je vis l’Art de Permettre
13 – Comment puis-je savoir ce qui est juste ou faux ?
14 – Mais que faire quand je vois autrui mal agir ?
15 – Le fait d’ignorer ce qui est indésirable contribue-t-il à permettre ce qu’on veut ?
16 – Tout le monde veut-il vivre dans la joie ?
17 – Qu’en est-il quand les autres ont des expériences négatives ?
18 – Je serai attentif qu’à ce que je veux
19 – Un tamis sélectif en guise d’aimant sélectif
20 – Le passé, le présent et le futur ne font qu’un
21 – Dois-je permettre les injustices dont je suis témoin ?
22 – Plus je prête attention à ce qui est indésirable, plus j’en crée
23 – Est-ce que l’Art de Permettre affecte ma santé ?
24 – Art de Permettre : de l’extrême pauvreté à l’aisance financière
25 – Art de Permettre : les relations et l’art d’être égoïste
26 – L’art d’être égoïste n’est-il pas immoral ?
27 – Quand autrui me désapprouve, c’est lui qui est en faute
28 – Qu’en est-il, quand quelqu’un enfreint les droits d’autrui ?
29 – Il n’y a pénurie de rien
30 – Quand on perd la vie, en tire-t-on une leçon ?
31 – Je suis l’aboutissement de nombreuses vies
32 – Pourquoi je ne me souviens pas de mes vies antérieures ?
33 – Et quand la sexualité devient violente ?
34 – A quoi est-ce que je m’attends, dans ce domaine ?
35 – Je prépare mon futur en ce moment même
36 – Qu’en est-il du petit enfant innocent ?
37 – Les autres ne doivent-ils pas tenir les accords qu’ils ont passés avec moi ?
38 – Je ne me tromperai jamais… et je n’en finirai jamais
Extrait de l’avant-propos de Louise L. Hay
L’art de permettre
Jerry : Abraham, nous abordons maintenant un nouveau sujet, l’Art de Permettre. C’est celui qui a eu le plus gros impact sur ma compréhension des choses, parce que je n’y avais jamais pensé sous l’angle ni avec la clarté qui vous caractérisent. Voulez-vous bien nous en dire quelques mots ?
Abraham : Nous sommes très désireux de vous aider à vous rappeler quel est votre rôle dans l’Art de Permettre, car la compréhension délibérée et l’application de cette Loi sont la clé qui vous permet d’obtenir tout ce que vous voulez. En d’autres termes, la Loi de l’Attraction existe, tout simplement ; elle agit, que vous la compreniez ou non. Elle réagit toujours à ce que vous faites et produit des résultats exacts, qui sont toujours en parfaite adéquation avec ce que vous pensez. Par contre, l’application délibérée de l’Art de Permettre nécessite que vous soyez conscient de vos sentiments, de manière à choisir l’orientation que vous donnez à vos pensées. Autrement dit, c’est la compréhension de cette Loi qui détermine si vous créez intentionnellement ou par défaut.
Si nous introduisons l’Art de Permettre à ce stade, après la Loi de l’Attraction, qui vient en premier, et la Science de la Création Délibérée, qui vient en second, c’est parce que cet Art ne peut pas être compris tant que les deux autre Lois ne le sont pas.
Voilà ce que nous entendons par l’Art de Permettre : Je suis ce que je suis et j’en suis satisfait et heureux. Vous êtes ce que vous êtes et même si vous êtes différent de moi, c’est bien aussi… Comme je suis capable de me concentrer sur ce que je veux, en dépit des différences considérables qu’il peut y avoir entre nous, je n’en nourri aucune émotion négative, parce que je suis assez sage pour ne pas me fixer sur ce qui me dérange. En tant que personne qui applique l’Art de Permette, j’ai compris que je ne suis pas venu dans ce monde physique pour faire en sorte que tout le monde suive la « vérité » à laquelle je crois. Je ne suis pas venu ici pour encourager la ressemblance et la conformité, car je suis assez sage pour savoir que la conformité ne favorise pas la diversité qui stimule la créativité. Si je m’obstine à vouloir promouvoir la conformité, je m’oriente vers la fin de la création plutôt que vers son développement.
L’Art de Permettre est donc absolument essentiel à la perpétuation de votre espèce sur cette planète et de votre univers, une perpétuation qui bénéficie d’une puissante permission du point de vue plus vaste de la Source. De votre perspective physique, il vous arrive de ne pas permettre votre propre expansion, auquel cas vous vous sentez nul. Et lorsque vous n’accordez pas cette permission à autrui, vous vous sentez également nul.
Lorsque vous voyez une situation qui vous dérange et que vous décidez de ne rien faire pour l’interrompre ni la changer, vous la tolérez. C’est très différent de la notion de permission que nous décrivons ici. Permettre, c’est l’Art de trouver quel regard porter sur les choses, tout en restant relié à votre être intérieur. On y parvient en passant au crible les données de la réalité spatio-temporelle et en se concentrant sur ce qui fait du bien. On se sert de son Système de Guidance Emotionnelle pour déterminer quelle orientation donner à ses pensées.
Ne faut-il pas que je me protège des pensées d’autrui ?
Jerry : La question qui me posait problème, au début, était la suivante : comment se protège-t-on des gens qui pensent autrement que nous, et d’une manière si différente qu’ils envahissent notre espace, si je puis dire ?
Abraham : Bien. Voilà pourquoi nous avons dit qu’avant de pouvoir comprendre et accepter l’Art de Permettre, il faut tout d’abord comprendre la Loi de l’Attraction et la Science de la Création Délibérée. Car, de toute évidence, si vous ne comprenez pas comment les choses vous arrivent, alors vous en avez peur. Si vous ne comprenez pas que les autres ne peuvent pas se manifester dans votre vie, sauf à les y inviter par vos pensées, alors vous vous inquiétez de ce qu’ils font. Mais sitôt que vous réalisez que rien ne peut se concrétiser dans votre expérience sans votre invitation mentale – accompagné d’émotion et d’une forte attente – vous savez que vous ne subirez rien que vous n’ayez attiré par cet équilibre créatif délicat associant pensées et émotions.
Lorsque vous comprenez ces puissantes Lois Universelles, vous n’éprouvez plus le besoin de vous murer, de vous barricader, vous n’avez plus besoin d’armée, de guerres ou de prisons ; car vous savez que vous êtes libre de créer votre monde tel que vous le souhaitez, tout comme les autres créent le monde qui leur plaît, et leur choix ne vous menacent pas. Vous ne pouvez pas jouir d’une liberté absolue sans ces connaissances. Dans cet univers physique, il y a des choses avec lesquelles vous êtes en harmonie absolue, d’autres avec lesquelles vous êtes en désharmonie totale, et un peu de tout entre les deux. Mais vous n’êtes pas venu ici pour détruire ni pour contenir ce avec quoi vous êtes en désaccord, puisque cela change toujours. Vous êtes au contraire venu pour identifier, à chaque instant, morceau par morceau, jour après jour et année après année, ce que vous voulez vraiment, et pour vous concentrer dessus par le pouvoir de la pensée, afin de permettre à la Loi de l’Attraction d’attirer tout cela à vous.
Nous ne sommes pas vulnérables au comportement d’autrui
Si tant de gens ne sont pas disposés à permettre aux autres de faire ce qu’ils font, c’est dû à un manque de compréhension de la Loi de l’Attraction, qui les poussent à croire que l’expérience d’autrui – qui ne leur convient pas – pourrait contaminer la leur. Comme ils vivent des expériences indésirables, ou qu’ils voient d’autres personnes en vivre, ils en concluent que, du moment qu’il ne viendrait à l’idée de personne de faire délibérément des expériences aussi mauvaises, cette menace doit être réelle.
Ils craignent qu’en permettant aux autres de se comporter de la sorte, cela ne déteigne sur leur propre vie. Du fait de leur incompréhension de la Loi de l’Attraction, ils se sentent vulnérables et sur la défensive. Voilà comment – sous l’effet de ce sentiment de vulnérabilité – on édifie des murs et on lève des armées, en vain ; car la pression opposée à ces choses indésirables ne fait qu’en attirer d’avantage.
Nous ne vous offrons pas ces paroles pour que vous puissiez libérer le monde de tous ses contrastes, car le contraste même que vous voudriez supprimer est responsable de l’expansion de Tout-ce-qui-Est. Nous vous les offrons parce que nous savons qu’il vous est possible de vivre une existence joyeuse au beau milieu de toute la diversité existante. Elles sont destinées à vous aider à trouver cette liberté personnelle que vous ne connaîtrez que lorsque vous comprendrez et appliquerez les Lois de l’Univers.
Aussi longtemps que vous ne comprenez pas et n’appliquerez pas les deux premières Lois, vous ne pouvez pas davantage comprendre et appliquer l’Art de Permettre, car il est impossible de se sentir prêt à octroyer sa Permission aux autres, aussi longtemps qu’on n’a pas compris que ce qu’ils disent et font ne peut pas nous affecter. Car nos sentiments – issus du tréfonds de notre être – sont si puissants que, par souci de nous protéger, nous ne pouvons pas permettre à quiconque de nous menacer, aussi ne le faisons-nous pas.
Les règles du jeu de la vie
Quand nous utilisons le mot Loi, nous ne faisons pas référence aux accords terrestres auxquels vous attribuez ce terme. Vous avez par exemple la loi de la gravitation, celle du temps et de l’espace, et de nombreuses autres destinées à contrôler le trafic et le comportement des citoyens.
Lorsque nous parlons de Lois, nous nous référons aux Lois Universelles, qui sont éternelles. Et il n’en existe pas autant que vous pourriez l’imaginer.
Si vous acquérez une compréhension de ces trois Lois fondamentales, et que vous les appliquez, vous comprendrez la façon dont fonctionne votre Univers. Vous saurez comment se manifeste tout ce qui se présente dans votre expérience. Vous reconnaîtrez alors que vous êtes celui qui invite, qui crée et attire tout ce qui vient à vous ; et, dès lors, vous aurez le contrôle délibéré de votre vie. A ce moment-là – et à ce moment-là seulement – vous vous sentirez libre, car la liberté résulte de la compréhension de la manière dont les choses vous arrivent.
Nous allons ci-dessous formuler quelles sont les règles du jeu de votre expérience physique, et nous le ferons avec enthousiasme, car ces règles sont les mêmes pour toute forme de vie, qu’il s’agisse d’une existence physique ou Non- Physique.
La plus puissante des Lois de l’Univers – la Loi de l’Attraction – stipule simplement que ce qui est semblable attire à soi ce qui lui est semblable. Vous avez sans doute constaté que sitôt que survient un événement fâcheux dans votre vie, tout semble commencer à aller de travers. Quand vous vous réveillez un matin de bonne humeur, toute la journée semble bien se passer. Inversement, pour peu que vous démarriez la matinée par une dispute, vous constatez ensuite que le restant de la journée est aussi négatif à maints égards. Telle est la conscience de la Loi de l’Attraction. Et, en vérité, tout ce que vous vivez – des choses les plus évidentes aux plus subtiles – est influencé par cette Loi puissante… Sitôt que vous songez à quelque chose qui vous plaît, d’autres pensées similaires commencent à affluer vers vous, en vertu de la Loi de l’Attraction. De même, quand vous pensez à quelque chose de déplaisant, d’autres pensées comme celles-ci sont attirées vers vous, du fait de la Loi de l’Attraction, jusqu’à ce que vous vous mettiez même à fouiller votre passé à la recherche de pensées analogues, puis que vous en parliez avec autrui pour, finalement, vous retrouver cerclé de toutes parts par cette pensée devenue de plus en plus grande. Plus cette pensée grandit, plus sa puissance augmente et attire encore davantage de pouvoir à elle. La compréhension de cette Loi vous donnera donc l’occasion de vous décider à ne concentrer vos pensées que dans le sens de ce que vous voulez attirer, tout en retirant toute attention aux pensées que vous ne désirez pas concrétiser dans votre vécu.
Ensuite, on peut décrire la Loi de la Création Délibérée de la manière suivante : Sitôt que je pense à quelque chose, je commence à l’attirer. Et parmi les pensées que je cultive, celle qui suscitent une forte émotion sont attirées plus rapidement. Une fois que j’ai initié ce processus en y pensant avec émotion, et que j’attends l’objet de mes pensées, je finis par l’obtenir.
La Création Délibéré comporte deux facettes équilibrées, si l’on peut dire : d’une part la pensée, de l’autre l’attente ou la croyance, ou encore la Permission. Donc, à partir du moment où vous avez pensé à quelque chose et que vous l’attendez, ou que vous croyez qu’il va se manifester, vous êtes en excellente posture pour le recevoir. Voilà pourquoi vous obtenez ce à quoi vous pensez, que vous le vouliez ou non. Vos pensées sont de puissants aimants qui s’attirent les uns les autres. Les pensées s’attirent les unes les autres, et vous invitez des pensées en leur prêtant attention.
En général, il est plus facile de voir ces Lois à l’œuvre dans la vie des autres : vous remarquerez que ceux qui parlent le plus de pauvreté sont ceux qui en souffrent. Ceux qui parlent le plus de santé sont ceux qui en bénéficient. Ceux qui parlent le plus de maladie en sont justement affectés. Quant à ceux qui parlent le plus de prospérité, ils y goûtent précisément.
Il ne saurait en être autrement. Les sentiments que vous éprouvez sont votre point d’attraction et la meilleure manière de comprendre la Loi de l’Attraction est de vous considérer comme une aimant qui attire de plus en plus de choses de même nature que ces sentiments-là. Lorsque vous vous sentez seul, vous attirez davantage de solitude. Lorsque vous vous sentez pauvre, vous attirez plus de pauvreté. Lorsque vous vous sentez malheureux, vous attirez un surcroît de malheur. Et quand vous vous sentez en pleine santé, vivant, dynamique ou prospère, vous attirez également un surplus de toutes ces choses.
C’est le vécu et non les mots qui accroissent le savoir
Nous sommes des instructeurs et, à force d’enseigner, nous avons appris cette leçon très importante : Ce ne sont pas les mots qui instruisent. Seule l’expérience de vie accroît le savoir. Aussi, nous vous encourageons à réfléchir à votre existence et à vous rappeler de ce que vous avez déjà vécu, afin d’observer, de votre perspective actuelle, la corrélation parfaite existant entre ce que vous lisez dans ces pages et la vie que vous avez eue. Quand vous aurez constaté que vous obtenez exactement ce à quoi vous avez pensé, vous serez prêt à prêter attention à vos pensées (et à les contrôler délibérément).
Le contrôle de vos pensées se révélera plus facile une fois que vous en aurez pris la décision. Si vous pensez autant à des choses que vous ne voulez pas, c’est parce que vous n’avez pas encore saisi à quel point cela vous nuit. A ceux d’entre vous qui ne veulent pas vivre d’expériences négatives et à ceux qui désirent vraiment en connaître des positives, nous disons : une fois que vous aurez vérifié par vous-même que le fait de penser à ce que vous ne voulez pas en attire davantage dans votre vécu, le contrôle de vos pensées ne sera pas difficile, car votre désire d’y parvenir sera très fort.
Plutôt que de surveiller mes pensées, je serai attentif à mes sentiments
Il n’est pas facile de surveiller ses pensées, car pensant que vous le faites, vous n’avez pas le temps de penser vraiment. Donc, au lieu de surveiller vos pensées, nous vous proposons une alternative efficace. Rare sont les gens qui comprennent que, tout en étant un être physique, concentré dans ce dispositif physique, une autre partie de vous – à la fois plus vaste, plus sage et plus ancienne – que nous nommons votre être intérieur, existe elle aussi et communique avec vous. Cette communication prend de nombreuses formes différentes. Elle peut parfois se manifester comme une pensée claire et frappante – voire, parfois, sous la forme d’un mot tout à fait audible – mais dans la majorité des cas, elle se présente comme une émotion.
Avant de descendre ici, vous avez conclu avec votre être intérieur un accord stipulant qu’une communication existerai entre vous. De plus il fut convenu qu’il s’agirait d’un sentiment, de quelque chose d’impossible à rater, plutôt que d’une stimulation de vos pensées ou de l’offrande d’un mot que l’on peut manquer. En effet, au moment où vous réfléchissez à vos propres pensées, vous pouvez passer à côté d’une pensée différente qui serait émise au même moment. De même, quand vous êtes plongé dans vos réflexions, il vous arrive de ne pas entendre ce que dit quelqu’un dans la même pièce que vous. Voilà pourquoi les sentiments ou les émotions sont un très bon moyen de communication.
Il existe deux genres d’émotions : les agréables et les désagréables. Il fut donc convenu qu’un sentiment agréable accompagnerait toute pensée, parole ou action en harmonie avec ce que vous voulez, tandis qu’une émotion déplaisante ferait écho à toute parole, pensée ou action orienté dans un sens contraire à vos intentions. Voilà pourquoi vous n’avez pas besoin de surveiller vos pensées. Soyez simplement attentif à ce que vous ressentez et, chaque fois que vous éprouvez une émotion négative, prenez conscience que – dans l’instant même – vous créez dans la mauvaise direction. Au moment même où ce sentiment déplaisant vous traverse, vous pensez à quelque chose que vous ne voulez pas, dont vous êtes en train d’attirer l’essence dans votre vie. La création est un processus d’attraction : lorsque vous nourrissez une pensée, vous en attirez le sujet à vous.
Lorsque je tolère les autres, je ne pratique pas l’Art de Permettre
Nous avons donc préparé cet essai afin que vous compreniez que personne ne représente une menace pour vous. Car c’est vous qui contrôlez votre expérience. L’Art de Permettre, qui stipule, je suis ce que je suis, et je suis disposé à permette aux autres d’être qui ils sont, est la Loi qui vous conduira à une liberté totale : vous serez libre de toute expérience indésirable et de toute réaction négative aux expériences que vous n’approuvez pas.
Lorsque nous disons qu’il est bien de devenir un Permetteur, bon nombre d’entre vous nous comprennent mal, car vous croyez que permettre signifie tolérer. Vous êtes ce que vous êtes (et, selon vos normes, vous trouverez cela bien) et vous laissez les autres être ce qu’ils veulent bien être, même si vous ne cautionnez pas leurs choix. Vous en éprouvez des sentiments négatifs ; vous le regrettez peut-être pour eux ; vous avez peut-être même des craintes pour votre sécurité, mais, vous les laissez malgré tout être qui ils veulent être… d’une manière tolérante.
Lorsque vous tolérez, vous n’êtes pas en train de permettre. Ce sont deux choses différentes. Celui qui tolère éprouve une émotion négative. Tandis qu’un Permetteur n’en éprouve aucune. Et cela fait une très grosse différence, car c’est dans l’absence d’émotion négative que réside la liberté, voyez-vous. Vous ne pouvez pas connaître la liberté, aussi longtemps que vous avez des émotions négatives.
La tolérance peut paraître bénéfique à autrui, puisque vous n’empêchez pas les autres de faire ce qu’ils veulent. Mais elle ne vous est pas bénéfique à vous, puisqu’en vous montrant tolérant, vous continuez d’éprouver une émotion négative, de sorte que vous exercez encore une attraction négative. Quand vous serez devenu un Permetteur, vous cesserez d’attirer des choses indésirables dans votre vécu, et vous connaîtrez alors la liberté et la joie absolues.
Je cherche des solutions ou j’observe des problèmes ?
Nombreux parmi vous se disent : « Abraham, êtes-vous en train de
me dire que je dois me mettre la tête dans le sable ? Que je ne devrais pas chercher ni voir qui a des problèmes ? Que je ne devrais pas essayer de me rendre utile à ces gens ? » Et nous vous disons, si votre but est d’aider autrui, que votre regard se fixe non pas sur le problème, mais sur l’aide, ce qui est tout différent. Lorsque vous recherchez une solution, vous éprouvez une émotion positive, tandis que quand vous regardez un problème, vous êtes animé d’un sentiment négatif.
Vous pouvez apporter une grande aide aux autres quand vous voyez ce vers quoi ils tendent et que vous les accompagnez jusque-là par vos paroles et par l’attention que vous leur portez. Mais si vous voyez quelqu’un de malchanceux, ou affecté d’une grave maladie ou de pauvreté, et que, tout en lui parlant, vous le prenez en pitié et que vous vous fixez sur ce qu’il ne veut pas, vous en éprouvez une émotion négative, puisque vous contribuez à son état par votre attitude. Quand vous parlez aux autres de choses dont vous savez qu’ils ne veulent pas, vous les aidez à créer dans la mauvaise direction, puisque vous amplifiez la vibration par laquelle ils attirent ce qu’ils ne désirent pas.
Quand vous avez des amis qui sont malades, essayez de les imaginer en bonne santé. Prenez conscience qu’en vous concentrant sur leur maladie, vous vous sentez mal à votre tour ; tandis qu’en vous axant sur leur guérison potentielle, vous vous sentez bien. En vous focalisant sur leur bien-être, vous permettez à une connexion de s’établir avec votre être intérieur qui les voit aussi en bonne santé et vous contribuez ainsi à améliorer leur santé. Sitôt que vous êtes en contact avec votre être intérieur, votre pouvoir d’influence est beaucoup plus important. Bien entendu, vos amis peuvent faire le choix de rester plus fixés sur leur maladie que sur leur guérison, et, ce faisant, rester malades. Si vous les laissez vous inciter à avoir des pensées qui éveillent en vous des émotions négatives, leur influences sur vous, dans le sens de ce qui est indésirable, sera plus forte que la vôtre sur eux, en direction de ce qui est souhaitable.
J’élève les autres par l’exemple de bien-être que je donne
Vous ne remontez pas le moral des autres en exprimant votre chagrin, ni en reconnaissant que ce qui leur arrive n’est pas ce qu’ils désiraient. Vous les élèverez en étant vous-même différent, par la seule puissance de votre exemple. Si vous êtes en bonne santé, vous stimulerez leur envie de l’être aussi. Si vous êtes prospère, vous éveillerez leur désir de prospérité. Que votre exemple, que le contenu de votre cœur les inspire. Vous inspirez autrui quand les pensées qui vous animent s’accompagnent de sentiments positifs… Par contre, vous les déprimez ou vous accroissez leur création négative quand vos pensées vous rendent malheureux. Voilà comment savoir si vous faite ou non du bien à autrui.
Vous saurez que vous avez atteint le niveau où l’on Permet quand vous serez prêt à Permettre à autrui d’être qui il est, même si lui ne vous le permet pas ; quand vous serez capable d’être qui vous êtes, y compris quand les autres ne l’approuvent pas ; et quand vous continuez d’être qui vous êtes, sans éprouver d’émotions négatives à cause de ce qu’autrui pense de vous. Quand vous êtes capable de contempler ce monde et d’éprouver de la joie à chaque instant, vous êtes un Permetteur. Quand vous savez quelles expériences recèlent de la joie et lesquelles n’en comportent pas – et que vous avez la discipline de ne participer qu’aux premières – vous avez atteint le niveau de Permetteur.
La différence subtile entre vouloir et avoir besoin de (…)
De même que la différence entre une émotion positive et une négative peut parfois être très subtile, la différence entre vouloir et avoir besoin de (…) peut elle aussi être très fine.
Quand vous vous focalisez sur ce que vous voulez, votre être intérieur suscite une émotion positive. Tandis que quand vous êtes concentré sur ce dont vous avez besoin, il éveille une émotion négative, car vous n’êtes plus axé sur ce que vous voulez. Vous êtes rivé sur le manque de ce que vous désirez, et votre être intérieur sait que vous attirerez ce à quoi vous pensez. Il sait que vous ne désirez pas ce manque, mais que vous voulez ce que vous voulez. Votre être intérieur vous guide donc, afin que vous sachiez les distinguer.
Quand vous êtes axé sur une solution, vous éprouvez une émotion positive.
Quand vous êtes fixé sur un problème, vous en éprouvez une négative, et même si les différences sont subtiles, elles sont importantes, puisque la perception d’une émotion positive attire à vous ce que vous désirez, tandis que celle d’un sentiment négatif invite dans votre vécu des choses indésirables.
Je peux créer de façon délibérée, intentionnelle et joyeuse
Nous pourrions donc dire qu’un Permetteur est quelqu’un ayant appris la Loi de la Création Délibérée et ayant atteint le niveau où il ne crée plus dans la mauvaise direction. Il crée de façon délibérée, intentionnelle et joyeuse. Le contentement, voyez-vous, n’a qu’une seule origine : on y accède lorsqu’on veut quelque chose, qu’on le permet et qu’on le reçoit. Ainsi, plus vous progressez dans votre expérience de vie physique, en gardant vos pensées rivées sur ce que vous voulez, en laissant la Loi de l’Attraction œuvrer de toute sa puissance pour introduire dans votre existence de plus en plus d’événements et de personnes compatibles avec vous, plus vous verrez votre chemin de vie tracer une spirale ascendante vers la joie et la liberté.
Avez-vous des questions à nous poser sur l’Art de Permettre ?
Je vis l’Art de Permettre
Jerry : Oui, j’ai des questions. A mes yeux, l’Art de Permettre est le plus passionnant de tous les sujets.
Abraham : C’est justement celui que vous avez décidé de venir enseigner, dans cette vie. Mais avant de pouvoir l’enseigner, il faut le connaître. D’ordinaire, ce sujet se présente plutôt sous forme de « Quelqu’un fait quelque chose qui ne me plaît pas ; comment puis-je faire en sorte qu’il fasse plutôt quelque chose que j’aime ? » Et un jour vous finissez par comprendre ceci : « Plutôt que de vouloir faire en sorte que le monde entier fasse la même chose, ou du moins les choses que vous aimez, il est largement préférable d’adopter la posture d’accepter que chacun à le droit d’être, de faire et d’avoir ce qu’il veut, en sachant que, grâce au pouvoir de vos pensées, vous allez vous-même n’attirer à vous que ce qui est en harmonie avec vous.
Comment puis-je savoir ce qui est juste ou faux ?
Jerry : Je ne connaissais pas l’Art de Permettre avant de vous rencontrer. J’avais donc ma propre façon de décider ce qu’il était juste ou non de faire : quand j’envisageais une activité particulière, j’essayais de m’imaginer à quoi ressemblerait le monde si chacun faisait pareil. Quand le résultat semblait être positif et joyeux, je passais à l’action. Par contre, si ça risquait d’aboutir
à un monde où je n’aurais pas voulu vivre, si tout le monde agissait comme moi, je renonçais à ce que j’avais prévu de faire.
Je vais vous donner un exemple. Autrefois, j’aimais beaucoup aller pêcher la truite à la ligne et je faisais cela comme tout le monde : j’attrapais tous les poissons possible et imaginables. Mais j’ai fini par éprouver une sorte de malaise et par me demander si ce que je faisais était juste. Je me suis alors dit : « Quel serait le résultat, si tout le monde pêchait comme ça ? »
Et je me suis rendu compte que si chaque pêcheur en attrapait autant que moi, nous allions finir par vider les cours d’eau de tout poisson, et qu’il n’en resterait plus un seul pour ceux qui voudraient découvrir cette activité qui me procurait un plaisir si exceptionnel. Du coup, j’ai pris la décision de ne plus tuer ces poissons. Je les attrapais avec des appâts sans pique, puis je les relâchais. Je ne rapportais à la maison que les poissons qu’on m’avait commandés pour les manger.
Abraham : Bien, la chose la plus précieuse que chacun de nous ait à offrir est l’exemple de ce qu’il est. Nos propos peuvent donner plus de poids à notre exemple, tout comme nos pensées et nos actions. Mais la clé, pour quiconque désire contribuer à élever ce monde, est d’être très clair quant à l’exemple qu’on veut donner à chaque instant, puis d’incarner ce qu’on a choisi d’être.
Dans l’exemple que vous avez donné, ce que vous avez fait était en accord avec ce que nous enseignons en ce moment même, puisqu’aussitôt après avoir décidé ce que vous vouliez faire, votre être intérieur a éveillé en vous une émotion pour vous indiquer que votre choix était juste.
Autrement dit, dès l’instant où vous avez choisi ce que vous comptiez faire pour contribuer à l’évolution de ce monde, dès l’instant où vous avez fait le choix d’y apporter quelque chose et de ne pas puiser abusivement dans ses ressources, vous ne pouviez plus entreprendre quelque action en contradiction avec cette intention, ou simplement imaginer agir ainsi, sans éprouver aussitôt un malaise intérieur.
Vous aviez exagéré votre désir d’améliorer le monde en imaginant que tous les pêcheurs agissaient comme vous, ce qui a suscité une guidance intérieur exagérée elle aussi. C’est une bonne manière de faire les choses. Vous n’étiez pas en train de vouloir faire en sorte que tout le monde se comporte comme vous ; vous vous contentiez d’utiliser cette idée pour vous aider à clarifier vos pensées et à déterminer si c’était ou non une bonne chose à faire pour vous. C’était un bon plan.
Mais que faire quand je vois autrui mal agir ?
Jerry : Cela a effectivement bien marché pour moi, de sorte que mes journées de pêche m’ont procuré une joie immense. Mais je me sentais quand même mal à l’aise quand je voyais d’autres personnes pêcher et tuer de nombreux poissons, juste pour le plaisir… ou pour quelque autre raison.
Abraham : Bien. Nous touchons là un point très important. Comme vos actes étaient en accord avec vos intentions, vous éprouviez une grande joie. Mais comme les actes des autres n’étaient pas en harmonie avec vos intentions, vous n’y preniez aucun plaisir. Donc, il s’agit pour vous d’avoir d’autres intentions concernant les autres. Un bon ensemble d’intentions serait par exemple : Ces gens sont ce qu’ils sont, ils créent leur propre vie en attirant à eux ce qui leur convient, tout comme je crée ma vie et attire à moi ce que je désire. C’est cela, l’Art de Permettre… Et plus vous vous répéterez cela, plus vous finirez par réaliser que ces gens n’introduisent pas le chaos dans votre monde, comme vous l’imaginez. Ils créent leur propre monde.
Et à leurs yeux, ce monde-là n’est pas en plein chaos.
Les choses se compliquent quand vous commencez à considérer que votre univers ne connaît pas l’abondance… et que vous vous demandez combien il y a de poissons, ou que vous réfléchissez au niveau de prospérité ou d’abondance qui y règne effectivement. Car ensuite, le fait qu’autrui puisse gaspiller ou dilapider ces ressources, et ne pas en laisser assez pour vous ni pour les autres, vous inquiète.
Quand vous comprendrez que cet Univers – toute cette expérience physique à laquelle vous participez – connaît une abondance illimitée, vous cesserez de vous inquiéter. Vous laisserez les autres créer et attirer ce qu’ils veulent, tandis que vous créerez et attirerez ce que vous voudrez.
Le fait d’ignorer ce qui est indésirable contribue-t-il à permettre ce qu’on veut ?
Jerry : Pour ma part, j’ai résolu ce dilemme de la façon suivante. En 1970, et durant 9 ans, j’ai complètement cessé de m’informer sur le monde extérieur. J’ai éteint ma télévision et ma radio, j’ai cessé de lire les journaux, et j’ai même arrêté de voir diverses personnes qui ne parlaient que de choses que je ne voulais pas entendre. Une fois encore, cette décision a bien marché pour moi. Elle a même si bien marché que c’est durant cette période de neuf ans que j’ai accompli de véritables exploits à mes yeux, que ce soit au niveau des relations merveilleuses que j’ai développé avec de nombreuses personnes, au niveau de ma santé que j’ai réussi à retrouver et à préserver à la perfection, ou encore en développant des ressources financières substantielles. Ce fut très gratifiant, à un point que je n’avais jamais connu jusque-là. J’ai toutefois le sentiment que le fait de m’être ainsi fermé à toute donnée extérieur négative, pour rester concentré sur mes propres intentions, revenait davantage à me fourrer la tête dans le sable qu’à pratiquer ce que vous nommez l’Art de Permettre.
Abraham : Il est très précieux de prêter attention à ce qui est important à vos yeux. En mettant la tête dans le sable, comme vous le dites, pour vous couper de toute influence extérieure, vous avez pu vous focaliser sur ce qui comptait pour vous. Dès que vous pensez à une chose, vous lui conférez du pouvoir, elle devient plus claire et se traduit par des résultats concrets, voyez-vous. Et en agissant de la sorte, vous éprouvez un réel contentement, du genre que seul procure le fait de vouloir, de permettre et de réaliser ce qu’on veut.
Quant à affirmer que vous étiez ignorant du monde extérieur, que vous vous mettiez la tête dans le sable, plutôt que d’être un Permetteur, il se pourrait que tout cela s’emboîte mieux que vous ne le pensez… C’est en prêtant attention à ce qui est important pour vous que vous permettez aux autres d’être ce qu’ils sont. Et être attentif à soi-même, tout en laissant les autres être attentifs à eux-mêmes, est une composante très importante de l’art de devenir un Permetteur.
Jerry : En d’autres termes, comme je m’attendais à ce que la Loi de l’Attraction et le processus de création Délibérée marchent dans mon cas (même si je n’avais jamais entendu ces termes auparavant), j’étais automatiquement passé en mode de Permettre ?
Abraham : C’est exact. Vous consacriez toute votre attention à ce qui comptait pour vous, ce qui en attirait ainsi toujours davantage, tout en rendant la télévision inintéressante et la lecture des journaux sans importance. Vous ne vous priviez de rien de ce que vous vouliez : au contraire, grâce à la Loi de l’Attraction, vous attiriez ce que vous désiriez le plus. Quand on voit à la télévision ou dans les journaux des choses qui suscitent en nous des émotions négatives, puisqu’on n’en veut pas, on restreint la permission de ce qu’on veut vraiment.
Tout le monde veut-il vivre dans la joie ?
Jerry : Sommes-nous une majorité à vouloir comprendre l’Art de Permettre, sur Terre ? Ou suggérez-vous que seuls ceux qui sont en contact avec vous ont cette aspiration ?
Abraham : Tous les êtres présents sur Terre aujourd’hui, dans un corps physique, ont exprimé avant de venir ici l’intention de comprendre et de manifester l’Art de Permettre. Mais, de votre perspective terrestre, la majorité d’entre vous est loin de le comprendre ou de le désirer ; vous cherchez davantage à vous contrôler les uns les autres qu’à vous permettre de vivre ce que vous avez envie de vivre. Il n’est pas difficile d’apprendre à contrôler dans quelle direction orienter vos pensées, mais il est totalement impossible de contrôler celles d’autrui.
Qu’en est-il quand les autres ont des expériences négatives ?
Jerry : Dans cet état de Permission que nous cherchons à atteindre, est-ce que l’on voit et perçoit encore ce qu’il y a de négatif autour de nous (ou ce qui semble négatif, de notre point de vue), en parvenant néanmoins à rester joyeux ? Ou ne parvient-on plus du tout à percevoir la négativité ? Ou encore, cesse-t-on de voir cela comme négatif ?
Abraham : C’est un peu tout cela à la fois. Lorsque vous consacriez toute votre attention à ce qui comptait pour vous, vous ne regardiez pas la télévision et vous ne lisiez pas les journaux : vous savouriez simplement ce que vous faisiez. Votre attention était toute à ce qui était important à vos yeux, et la Loi de l’Attraction conférait toujours plus de pouvoir et de clarté à ces choses-là. Donc, le reste n’était pas attiré dans votre vie, puisqu’il ne correspondait pas à votre intention de vous développer et de vous réaliser.
Lorsque vous savez clairement ce que vous voulez, vous n’avez plus besoin de vous forcer à ne pas dévier de votre route, car la Loi de l’Attraction s’en charge. Il n’est donc pas difficile d’être un Permetteur. Vous atteindrez cet état facilement, en ne vous montrant simplement pas intéressé par ce qui n’a aucun rapport avec votre objectif.
Votre télévision, si elle offre quelques informations de valeur, en présente surtout énormément qui n’ont rien à voir avec ce que vous voulez vivre. Bon nombre d’entre vous restent assis devant la télé simplement parce qu’elle est là, parce qu’ils n’ont pas pris d’autre décision. Cette activité n’est donc généralement pas un choix délibéré : c’est plutôt une action par défaut. Et dans cet état de non-intentionnalité, de non-décision, vous vous laissez influencer par tout ce qu’on vous jette à la figure. Vous vous retrouvez alors littéralement bombardé par le spectacle de choses que vous ne voulez pas, survenant dans le monde entier, qui vont stimuler vos pensées. Et comme vous n’avez pas décidé à quoi vous vouliez vraiment penser, vous laissez s’introduire dans votre expérience, par le biais de vos pensées, de nombreuses choses que vous n’auriez normalement pas choisies.
Voilà ce qu’est la création par défaut : penser à quelque chose sans l’avoir délibérément voulu… y songer et l’attirer dans votre vie, que vous le vouliez ou non.
Je serai attentif qu’à ce que je veux
Jerry : Abraham, pouvez-vous me dire comment je peux atteindre et préserver cet état de Permission auquel j’aspire, bien que je sois conscient d’être entouré de nombreuses personnes qui, de leur point de vue, souffrent et subissent ce que j’appelle des expériences négatives ?
Abraham : Nous vous suggérons de prendre la décision suivante : où que vous soyez, quoi que vous fassiez, qui que vous rencontriez aujourd’hui, que votre intention dominante soit d’être attentif aux choses que vous voulez voir. Et comme ce sera votre intention dominante, du fait de la Loi de l’Attraction, vous n’attirerez que ce que vous désirez attirer, et vous ne verrez que ce que vous souhaitez voir.
Un tamis sélectif en guise d’aimant sélectif
A mesure que votre intention dominante est de n’attirer à vous que ce que vous désirez, vous devenez un tamis plus sélectif. Vous devenez également un aimant et un observateur plus sélectif. Au début, vous constaterez que vous attirez encore certaines choses déplaisantes, parce que diverses croyances et pensées d’autrefois conservent encore une certaine force d’inertie. Mais au bout de quelque temps, une fois que le bien-être sera devenu votre intention première, au début de chaque journée, après 30 à 60 jours, vous constaterez qu’il ne reste plus grand-chose dans votre vie qui ne soit à votre goût, car vos pensées vous auront entraîné au-delà de ce qui se produit encore actuellement.
Il est difficile d’être un Permetteur quand vous voyez quelqu’un de proche faire quelque chose qui semble vous menacer ou représenter une menace pour autrui. Alors, vous dites : « Abraham, je ne comprends pas ce que vous voulez dire quand vous affirmez que je peux éloigner ces pensées, que je peux gérer cela par mes pensées, et que je n’ai pas la moindre action à entreprendre ». Et nous vous disons que c’est par vos pensées que vous invitez toute chose dans votre vie, mais que ce que vous vivez aujourd’hui est le résultat de pensées émises avant ce jour, de même que vos pensées actuelles se projettent dans le futur. Vos pensées présentes préparent l’avenir : viendra un jour où vous aurez atteint ce qu’elles prévoient et vous jouirez alors des résultats de ce que vous pensez maintenant, tout comme vous vivez actuellement les conséquences des pensées que vous avez cultivées autrefois.
Le passé, le présent et le futur ne font qu’un
Vous pensez en permanence, et vous ne pouvez pas séparer le passé, le présent et le futur, car ils ne font qu’un : ils sont unis les uns aux autres par la continuité de vos pensées. Imaginons donc que vous marchiez dans la rue et que vous tombiez sur une bagarre : une grosse brute est en train de frapper un homme plus petit. A mesure que vous vous en rapprochez, vous êtes rempli d’émotion négative. Et quand vous vous dites : Je vais détourner le regard ; je vais m’éloigner et faire comme si tout cela n’était pas arrivé, une émotion négative terrible vous envahit, parce que vous ne voulez pas que le plus petit se fasse tabasser. Alors, vous vous dites : Bon, je vais aller lui donner un coup de main. Mais là, vous éprouvez aussi une émotion négative, parce que vous n’avez pas non plus envie qu’on vous casse la figure, ni qu’on vous tue. Alors, vous demandez, « Abraham, que dois-je faire, maintenant ? ».
Et nous vous répondons que nous sommes d’accord avec vous. Dans cet exemple, il n’y a pas de choix parfait : si vous avez tant à faire dans l’instant présent, c’est faute d’avoir préparé les choses dans le passé.
Si, dans le passé, vous aviez commencé chaque journée en posant l’intention d’être en sécurité, de vivre en harmonie et d’avoir seulement des interactions avec des gens en accord avec vos intentions, nous vous faisons la promesse absolue que vous ne vous trouveriez pas en ce moment même dans cette situation pénible. Nous vous recommandons donc de gérer cette situation au mieux, dans l’instant, puis de commencer dès aujourd’hui à créer par vos pensées les futur que vous désirez ; ainsi, vous ne vous retrouverez plus jamais au milieu de pareil guet-apens, sans aucune bonne solution à votre disposition.
Dois-je permettre les injustices dont je suis témoin ?
Tant que vous n’aurez pas compris de quelle façon vous attirez ce qui vous arrive, vous aurez beaucoup de mal à accepter l’idée de Permission, tant il y a de choses dans le monde que vous voyez et ne cautionnez pas. Vous vous dites donc : « Comment puis-je permettre une telle injustice ? » Et nous vous répondons, vous permettez cela en reconnaissant que cela ne fait pas partie de votre expérience. Et que, dans la plupart des cas, ce ne sont pas vos oignons. Ce n’est pas votre œuvre. C’est la création, l’attraction et l’expérience d’autrui.
Plutôt que de vouloir contrôler l’expérience de tout le monde (ce que vous ne parviendrez jamais à faire, aussi fort que vous essayiez), décidez plutôt de contrôler votre propre participation à ces expériences. En traçant une image très claire de la vie que vous souhaitez vivre, vous vous préparez un chemin agréable et sans obstacle.
Plus je prête attention à ce qui est indésirable, plus j’en crée
Ce sont vos pensées qui attirent les choses. Vous obtenez ce à quoi vous pensez, que vous le vouliez ou non. Ainsi, si vous prêtez attention aux conducteurs qui ne sont pas courtois, vous en attirerez davantage sur votre route. De même, si vous faites une fixation sur les personnes qui ne vous servent pas bien, dans tous les commerces où vous allez, vous attirerez toujours plus d’expériences de ce genre. Ce sont les choses auxquelles vous consacrez votre attention – et plus particulièrement votre attention émotionnelle – que vous attirez dans votre vie.
Est-ce que l’Art de Permettre affecte ma santé ?
Jerry : Abraham, si vous le voulez bien, j’aimerai passer en revue plusieurs expériences de la vie courante et que vous me disiez comment l’Art de Permettre s’applique à ces conditions particulières. Premièrement, s’agissant de la santé physique, je me souviens avoir passé des années, durant mon enfance, à souffrir de grave maladies. Puis, j’ai atteint un point dans ma vie où j’ai décidé de me sortir de cet état, et depuis, j’ai toujours joui d’une excellente santé. Quel rôle joue l’Art de Permettre dans ces deux situations, dans le passage de la maladie extrême à la santé absolue ?
Abraham : A l’instant où vous décidez de ce que vous voulez, vous achevez la première moitié de l’équation de la Création Délibérée. Vous pensez à quelque chose en y mettant de l’émotion, et c’est ce qu’on appelle vouloir. L’autre moitié de l’équation est la Permission ou l’attente : laisser les choses se faire… Donc, quand vous dites, Je veux et je permet, et donc cela se manifeste, vous créez très rapidement ce que vous voulez. Vous vous permettez littéralement d’avoir telle chose, en n’y résistant pas et en ne la chassant pas par d’autres pensées.
Vous nous avez entendus dire que lorsque vous êtes en état de Permission, vous n’avez pas d’émotion négative. Dans cet état, on est libre de toute négativité : donc, dès l’instant où vous avez posé votre intention délibérée d’obtenir quelque chose, et que vous n’éprouvez que des émotions positives à ce propos, vous êtes de fait dans l’état qu’il faut pour en Permettre la manifestation. Du coup, vous allez effectivement l’obtenir.
Pour jouir de la santé plutôt qu’être malade, vous devez penser à la santé. Lorsque votre corps est malade, il est plus facile d’observer sa maladie que de penser à autre chose, aussi faut-il du désir, de la concentration et de la volonté pour regarder au-delà de ce qui vous arrive dans l’instant. En imaginant un corps en pleine santé, dans le futur, ou en vous rappelant une époque antérieure où vous étiez en bonne santé, votre pensée actuelle correspond à votre désir, ce qui permet une amélioration de votre état. La clé est de rechercher les pensées qui vous font du bien.
Art de Permettre : de l’extrême pauvreté à l’aisance financière
Jerry : Le sujet suivant que je veux aborder avec vous concerne la richesse et la prospérité. Durant mon enfance, j’ai connu le bas le l’échelle de la pauvreté, en vivant dans des poulaillers, des tentes et des grottes, et ainsi de suite. Puis, en 1965, j’ai découvert le livre « Réfléchissez et devenez riche ! » qui m’a donné un nouveau point de vue sur cette question et, à dater de cette époque, mes ressources financières n’ont fait qu’augmenter. Alors que je vivais dans un bus VW, je suis passé à des revenus annuels en dollars à six, puis à sept chiffres.
Abraham : Selon vous, qu’est-ce que la lecture de ce livre a modifié dans votre point de vue ?
Jerry : Je crois que ce dont je me souviens le plus, c’est que, pour la première fois de ma vie d’adulte, je me suis mis à ne penser qu’à ce que je voulais, de façon plus ou moins exclusive. Mais j’aimerais entendre votre opinion sur cette question.
Abraham : Vous avez compris que vous pouviez avoir ce que vous vouliez. Votre désir était déjà en place, mais la lecture de ce livre vous a incité à croire que c’était possible. Il vous a également conduit à commencer à permettre à votre désir de se réaliser.
Art de Permettre : les relations et l’art d’être égoïste
Jerry : Un autre domaine, très vaste, que j’aimerais aborder, est celui des relations. Fut une époque, j’avais beaucoup de mal à permettre à mes amis d’avoir leurs pensées et croyances propres, et de s’adonner à leurs activités « inappropriées ».
Abraham : Quand vous utilisez le terme permettre dans ce sens-là, qu’entendez-vous exactement ?
Jerry : Je considérais qu’ils devaient penser et agir comme j’en avais envie. Et quand ce n’était pas le cas, je me sentais extrêmement mal à l’aise, jusqu’à en éprouver de la colère, parfois.
Abraham : Donc, tout en observant ce qu’ils faisaient ou disaient, vous éprouviez une émotion négative, ce qui indique que vous n’étiez pas en train de permettre.
L’art d’être égoïste n’est-il pas immoral ?
Jerry : A cette époque, je me considérais très altruiste, au service des autres. Autrement dit, on ne m’aurait pas jugé égoïste. Aussi m’attendais- je à ce que les autres soient moins égoïstes et plus tournés vers autrui. Le fait qu’ils ne le soient pas me dérangeait profondément. Puis, j’ai trouvé le livre de David Seabury, The Art of Selfishness¹, qui m’a conduit à poser un autre regard sur l’égoïsme et m’a permis de comprendre l’origine d’une grande part de ma négativité.
Abraham : Il est important que vous vous permettiez de prêter attention à ce que vous voulez. Maintenant, certain appellent cela de l’égoïsme et jugent cette attitude digne de réprobation. Mais nous, nous vous disons qu’aussi longtemps que vous n’avez pas une vision saine de vous-même, que vous ne vous permettez pas de vouloir ce que vous désirez et de vous attendre à le recevoir, vous ne créerez jamais de façon délibérée et vous n’aurez jamais une vie très satisfaisante.
C’est généralement ce que l’on ne s’autorise pas à soi-même qu’on ne permet pas non plus aux autres. Souvent, celui qui désapprouve tel trait en lui-même remarque la même caractéristique chez autrui qu’il réprouve tout autant. Donc, en s’acceptant, en appréciant, approuvant et permettant ce qu’on est et fait, on franchit la première étape vers l’acceptation, l’appréciation et l’approbation d’autrui, et la permission qu’on lui accorde. Cela ne veut pas dire que vous devez attendre d’être parfait, selon vos critères, ou que les autres le soient, selon eux, car une telle chose n’arrivera jamais, étant donné que vous êtes des êtres en évolution permanente. Cela veut dire avoir l’intention de voir en vous ce que vous voulez voir, et de faire pareil avec autrui.
On nous accuse souvent d’enseigner l’égoïsme, et nous en convenons parfaitement. Tout ce que vous percevez provient du point de vue du moi, de l’ego ; et si vous n’êtes pas assez égoïste pour tenir à votre connexion à votre être intérieur, plus vaste et sage que vous, vous n’aurez rien à offrir à autrui. En étant suffisamment centré sur vous pour être attentif à vos sentiments, vous pouvez ensuite utiliser votre Système de Guidance pour vous mettre à l’unisson de l’Energie de la Source ; ensuite, quiconque a la chance d’être d’objet de votre attention en tirera profit.
Quand autrui me désapprouve, c’est lui qui est en faute
Quand certains observent chez vous des traits qu’ils n’approuvent pas, vous lisez la désapprobation dans leurs yeux et vous avez l’impression d’être en tort, d’une manière ou d’une autre. Et nous vous disons, ce n’est pas votre faute, c’est la leur. C’est leur incapacité à être un Permetteur qui suscite leur émotion négative ; ce n’est pas votre imperfection. De manière analogue, lorsque vous éprouvez vous-même une émotion négative en observant tel aspect d’autrui que vous n’aimez pas, ce n’est pas de leur faute, mais de la vôtre.
Donc, quand vous décidez de ne voir que ce qui vous plaît, vous ne voyez plus que cela et toutes vos expériences suscitents des émotion positives, puisque, de par la Loi de l’Attraction, vous n’attirez à vous que ce qui est en harmonie avec vos désirs. Quand vous comprendrez quelle puissance recèlent vos émotions, vous pourrez ensuite orienter délibérément vos pensées, et vous n’aurez plus besoin que les autres se comportent autrement qu’ils ne le font pour vous sentir bien.
Qu’en est-il, quand quelqu’un enfreint les droits d’autrui ?
Jerry : J’aborde maintenant un autre domaine qui m’a donné bien du fil à retordre, par le passé : les droits des uns et des autres, que ce soient les droits de propriété, les droits territoriaux, ou encore le droit à vivre en paix. Autrefois, j’étais extrêmement perturbé quand les droits des autres étaient violés, que ce soit par la violence commise sur telle personne ou par l’approbation de force des biens d’autrui. J’étais également déchiré par la question des droits territoriaux : à qui peut-on donner accès à notre pays et à qui faut-il le refuser ? Pourquoi telle personne est-elle acceptée et telle autre non ? Mais, depuis que je vous ai rencontré, j’en suis venu au point où je vois tout ce que ces gens se font les uns aux autres comme des « jeux » auxquels ils jouent, voire presque comme des « accords » passés entre eux, de façon explicite ou non. Depuis, je réussis mieux à ne pas en souffrir.
Mais puis-je atteindre le stade où je n’éprouverai plus rien de négatif quand je verrai quelqu’un violer les droits d’autrui ? Puis-je un jour simplement observer ce que les gens se font les uns aux autres et me dire : Vous ne vous faites mutuellement que ce que vous avez choisi de vous faire, d’une certaine façon ?
Abraham : Oui, c’est possible. Quand vous aurez compris qu’ils attirent chacun ce qu’ils vivent par leurs pensées, vous serez enthousiaste plutôt que d’éprouver de la peine pour eux, car vous comprendrez qu’ils récoltent des émotions dont la nature correspond aux pensées qu’ils ont semées.
Bien entendu, la plupart des gens n’ont pas conscience de la façon dont ils attirent ce qui leur arrive. Voilà pourquoi ils sont si nombreux à se positionner en victimes. Ils ne comprennent pas que ce sont leurs propres pensées qui invitent ces événements dans leur vie. Ce qui vous aidera, c’est de prendre conscience que chacune de leurs expérience les conduit à clarifier leurs désirs.
Il n’y a pénurie de rien
Vous avez également mentionné les droits territoriaux. Notre perception du « territoire » est assez différente de celle des être physiques, parce que dans votre monde vous continuez de percevoir des limitations. Vous avez le sentiment qu’il n’y a que tant d’espace disponible, que celui-ci sera un jour complètement occupé, et donc qu’il n’y en a pas assez pour tout le monde.
En raison de votre croyance aux limites, de votre sentiment de manque et non d’abondance, ou encore de votre impression qu’il n’y a pas assez d’espace, d’argent ni de soins pour tout le monde, vous jugez nécessaire de vous protéger. De notre point de vue, il n’y a pénurie de rien, il y a au contraire abondance de tout. Toutes choses existent en quantité suffisante pour vous tous. Donc, à mesure que vous en viendrez à comprendre cela, le sentiment de limitation et de manque disparaîtra, comme le besoin de se protéger et de défendre des droits territoriaux.
C’est la Loi de l’Attraction qui nous attire les uns vers les autres. Ici, dans la réalité Non-physique, la « Famille d’Abraham » s’est constituée parce que, au niveau essentiel, nous sommes tous pareils ; notre similitude nous a attiré les uns vers les autres. Dès lors, il n’y a pas de gardien à l’entrée. Il n’y a personne pour empêcher d’entrer ceux qui ne sont pas en harmonie avec nous, car ils ne sont tout simplement pas attirés par nous, du fait que nous ne leur prêtons aucune attention. Il en va de même dans votre environnement. Même si vous n’en avez pas une perception aussi claire que nous, les Lois fonctionnent aussi parfaitement dans votre monde que dans le nôtre. La raison en est que vous possédez beaucoup d’explications physiques à tous les phénomènes, qui s’avèrent en partie justes, mais demeurent cependant incomplètes. Autrement dit, quand vous décrivez la façon dont un verre d’eau se remplit en pointant du doigt vers le robinet, nous affirmons que le phénomène est autrement plus complexe.
Donc, quand vous nous dites qu’il existe sur Terre des agresseurs résolus à vous prendre ce que vous possédez, nous vous répondons que cela leur est impossible. Sauf à l’inviter dans votre vécu par vos pensées, aucun agresseur ne se manifestera dans votre expérience de vie. Telle est la Loi, dans votre environnement physique comme dans notre monde Non-physique.
Quand on perd la vie, en tire-t-on une leçon ?
Jerry : N’avez-vous pas dit que c’est en ayant des expériences, dans la vie, qu’on apprend des leçons ? Qu’en est-il quand une personne perd la vie au cours d’un événement violent : en tire-t-elle une leçon ?
Abraham : Nous ne vous offrons pas véritablement des « leçons ». Nous n’aimons pas tellement ce mot, car il semble impliquer qu’existeraient un ordre prédéfini dans lequel vous devriez apprendre les choses, or il n’existe rien de tel. Ce qui se passe, tout simplement, c’est que vous faites des expériences qui vous procurent un certain savoir, lequel vous rend plus intelligent et vous ouvre l’esprit.
Ce qu’il vous faut comprendre, avant de pouvoir apprécier la valeur d’une perte, fût-ce de la vie même, c’est que vous contribuez à l’accroissement d’une expérience beaucoup plus vaste que celle que représente votre expérience collective dans ce corps physique. Tout ce que vous vivez en ce moment s’ajoute à ce savoir plus vaste. Donc, même quand on vous arrache à cette existence physique, tout ce que vous aurez vécu ici fera partie de cette connaissance plus grande. Dès lors, effectivement, même la perte de la vie, dans ce corps physique, a sa valeur, son utilité. Elle ne sert pas à rien.
Je suis l’aboutissement de nombreuses vies
Jerry : Si je vous comprends bien ? vous dites que l’expérience de la perte de ma vie viendrait s’ajouter au vécu de cet être plus vaste ?
Abraham : Exactement. Vous avez déjà perdu la vie de nombreuses fois, sur le plan physique. Vous avez vécu des milliers d’existences. C’est pour cela que votre appétit de vivre est si grand. Il nous serait impossible de formuler en mots le nombre d’incarnations que vous avez vécues, et encore moins de les détailler ; vous avez accumulé tant d’expériences que d’en évoquer le souvenir ne pourrait que vous troubler et vous gêner.
C’est pourquoi, au moment de naître dans ce corps, vous ne gardez pas le souvenir de ce que vous avez déjà vécu, parce que vous ne voulez pas que tous ces souvenirs vous distraient. Vous avez quelque chose de beaucoup plus précieux que cela : vous avez un être intérieur qui est l’aboutissement de toute l’expérience accumulée durant ces incarnations.
De manière analogue, vous êtes aujourd’hui l’aboutissement de ce que vous avez vécu depuis votre naissance. Il ne présente donc guère d’intérêt de vous attarder à évoquer ce que vous avez fait quand vous aviez 3, 10 ou 12 ans. Bien sûr, vous êtes aujourd’hui la personne que vous êtes devenue, parce que vous avez vécu tout cela… mais rester le regard fixé sur le passé à régurgiter ces expériences n’ajoutera pas grand-chose à ce que vous êtes maintenant.
Donc, acceptez que vous êtes cet être magnifique et hautement évolué, et, en étant attentif à vos sentiments, vous bénéficierez du Système de Guidance Émotionnelle qui vous indiquera si ce que vous êtes sur le point de faire est ou non approprié.
Vous êtes des êtres physiques, et vous vous connaissez sous cette forme physique, mais la plupart d’entre vous ne se connaissent pas sous leur perspective plus vaste. Votre moi physique est magnifique et important, à n’en pas douter, mais c’est également une extension d’un moi plus vaste, plus grand, plus sage et certainement plus ancien. Et cet être intérieur a pris la décision de se manifester dans votre corps actuel, parce qu’il souhaitait que l’expérience de cette incarnation vienne s’ajouter à la connaissance de votre Moi Intérieur, plus grand et plus vaste.
Pourquoi je ne me souviens pas de mes vies antérieures ?
Il a été convenu, avant votre incarnation, que vous ne garderiez aucun souvenir – souvenirs qui pourraient vous embrouiller et vous gêner – de tout ce que vous avez vécu auparavant, mais que vous posséderiez un sens, une Guidance, émanant de l’intérieur. Et il a également été convenu que cette Guidance prendrait la forme d’émotions, lesquelles se manifesteraient à travers vos sentiments. Votre être intérieur ne peut pas vous répondre par une pensée, au moment même où vous en émettez une, aussi a-t-il accepté de susciter en vous un sentiment, de manière à ce que vous sachiez si ce que vous ressentez, dites ou faites, est ou non approprié, au regard de vos intentions profondes.
Chaque fois que vous décidez consciemment de ce que vous voulez, votre être intérieur prend cela en compte. Et plus vous choisissez délibérément ce que vous émettez, sous la forme d’une intention (« Je veux, j’ai l’intention de…, je m’attends à… »), plus votre être intérieur est capable de tenir compte de tout cela, afin de vous offrir une Guidance plus claire, plus spécifique et plus appropriée.
Parmi les êtres physiques, nombreux sont ceux qui, parce qu’ils ne comprennent pas qu’ils créent leur propre expérience, n’expriment pas délibérément leurs intentions. Ils se résignent à accepter ce qu’il leur arrive, sans comprendre que c’est eux qui attirent cela. Mais dans de telles conditions, il est difficile de Permettre, parce qu’on se croit victime. On a l’impression d’être vulnérable, de ne pas contrôler ce qui arrive, d’avoir à se protéger de ce qui peut se présenter, sans comprendre que c’est soi-même qui invite ou non tel ou tel événement. Voilà pourquoi nous disons et redisons qu’il est impératif de comprendre comment vous attirez ce qui vous arrive, avant d’être en position de Permettre, tant à soi-même qu’à autrui.
Et quand la sexualité devient violente ?
Jerry : Un autre domaine qui m’a posé problème concerne la relation entre la morale et les pratiques sexuelles. J’ai désormais atteint un stade où je peux permettre à autrui de choisir librement sa sexualité, mais je continue d’éprouver un malaise quand quelqu’un fait usage de la force contre autrui, dans quelque domaine que ce soit. Puis-je parvenir à un point, là encore, où quoi que fasse autrui, avec ou sans recours à la force, mes pensées n’en soient plus affectées ?
Abraham : Quel que soit le domaine dont on parle, il est important de comprendre qu’il n’y a pas de victimes. Il n’y a que des cocréateurs.
Tous, comme des aimants, vous attirez à vous l’objet de vos pensées. Donc, si quelqu’un pense ou parle beaucoup de viol, il y a de fortes chances pour qu’il soit « victime », comme on dit, d’une telle expérience. Parce que, du fait de la Loi, vous attirez à vous l’essence de ce à quoi vous pensez.
Quand vous pensez en éprouvant une émotion, vous amorcez un processus de création, puis, quand vous vous y attendez, votre pensée devient votre expérience. Beaucoup de gens débutent une création qui ne se concrétisera pas dans leur vie, parce qu’il n’ont rempli que la moitié de l’équation. Ils pensent à tel sujet, en éprouvant même une émotion, mais ensuite, ils ne s’y attendent pas, et donc ne le reçoivent pas. Le principe vaut autant pour ce que vous voulez vraiment que pour ce que vous ne désirez pas.
A quoi est-ce que je m’attends, dans ce domaine ?
Nous vous avons donné l’exemple du film d’horreur qui provoque en vous, par l’intensité de ses images et du son, des pensées très claires et très fortes. Vous avez donc entamé la création de ce scénario, en y pensant, le plus souvent sous l’emprise d’une forte émotion ; mais en quittant le cinéma, vous vous dites : « Ce n’était qu’un film ; une telle chose ne m’arriverait pas à moi. » Donc, vous ne déclenchez pas la partie attente du processus.
Vous remarquerez que, dans votre société, plus l’offre est grande dans un domaine, plus le public s’y attend. Et de manière analogue, plus l’attente des gens est grande, plus il y a de chances qu’ils attirent cela dans leur vie.
Ne pensez pas à ce que vous ne voulez pas, et vous n’aurez pas à en faire l’expérience. Ne parlez pas de ce que vous ne voulez pas, et vous n’attirerez pas cela dans votre vie. Quand vous avez compris cela, même s’il vous arrive d’observer des gens en train de vivre une expérience qu’ils ne veulent pas, cela ne vous remplira plus d’émotion négative, parce que vous comprendrez qu’ils sont sur le point de prendre conscience de la façon dont les choses leur arrivent.
Cela dit, il est vrai que personne n’éprouve de la joie à voir autrui se faire violer, dévaliser ou assassiner. Ce ne sont pas là des expériences agréables. Mais quand vous aurez compris de quelle façon on attire ce genre d’expériences dans sa vie, vous cesserez de penser à de telles choses et vous cesserez donc d’en voir.
Vous attirez dans votre vie ce qui fait l’objet de vos pensées. La télévision brouille les cartes, parce que vous l’enclenchez dans le but de vous distraire, et vous tombez soudain sur un flash qui vous informe qu’un horrible événement vient d’arriver. Mais lorsque vous aurez pris l’intention – quoi que vous fassiez – de ne voir que ce que vous voulez voir… vous ne vous trouverez plus en face de la télévision quand ce genre de bulletin d’informations sera émis.
Je prépare mon futur en ce moment même
Quand vous lisez dans un magazine quelque chose qui commence à susciter en vous une petite émotion négative, vous pouvez immédiatement le mettre de côté plutôt que d’en poursuivre la lecture et de voir votre émotion s’accroître, à mesure que la Loi de l’Attraction entre en action. Mais plus encore, en ce moment même, votre décision de n’attirer à vous que ce que vous voulez étant prise, vous allez commencer à préparer le terrain, pour que vos actions futures n’aient pas à être aussi fermes. Vous ne serez plus attiré par la télévision, ni par les journaux. Grâce à la Loi de l’Attraction, seul l’objet de votre attention délibérée exercera une attraction sur vous.
Si vous êtes si nombreux à vous laisser attirer par des sujets que vous n’avez pas délibérément choisis, c’est parce que vous n’émettez pas d’intentions délibérées.
Vous ne dites pas assez souvent ce que vous voulez vraiment, aussi attirez-vous un peu de tout. Plus vos intentions seront fortes et précises, plus vous aurez accompli l’étape préparatoire et moins vous aurez à recourir à l’action pour vous débarrasser des choses indésirables qui encombrent votre expérience. Vous ne serez plus pris au piège par la télévision, si l’on peut dire, ou par les prédateurs de votre société, car l’Univers vous aura concocté quelque choses d’autre.
Qu’en est-il du petit enfant innocent ?
Jerry : Bien des gens accepteront l’idée de base que vous nous présentez, à savoir que nous créons par nos pensées, Abraham, mais ce sur quoi beaucoup de gens buteront, je pense, ou du moins la part de votre enseignement qui leur donnera bien du mal, c’est ce qui touche aux enfants innocents. Ils diront : « Qu’en est-il des petits enfants ? Comment des enfants peuvent avoir des pensées qui vont provoquer en eux des déformations et infirmités physiques, des maladies ou encore une invasion violente de leur corps ?
Abraham : C’est parce que les bébés sont entourés de personnes qui ont de telles pensées, de sorte qu’ils captent l’essence de ces pensées.
Jerry : Un peu comme par télépathie ?
Abraham : C’est exact. Bien avant qu’un enfant ne parle, voyez-vous, il pense. Mais vous ne savez pas avec quelle clarté il pense, parce qu’il n’a pas encore appris à communiquer verbalement avec vous. Il ne communique donc pas encore ses pensées.
Jerry : L’enfant ne pense pas en mots. Ce que je veux dire, c’est que je perçois bien qu’un enfant a déjà des pensées bien avant qu’il ne puisse s’exprimer par des mots.
Abraham : Oui, l’enfant pense et il reçoit de vous des pensées vibratoires dès le premier jour où il pénètre dans votre environnement. C’est la raison pour laquelle les croyances se transmettent avec tant de facilité des parents à l’enfant. Votre enfant reçoit vos peurs et vos croyances de façon purement vibratoire, sans même que vous ayez à les mettre en mots. Si vous voulez vraiment donner ce qu’il y a de meilleur à votre enfant, ne pensez qu’à ce que vous voulez, et votre enfant n’héritera ainsi que de pensées voulues.
Les autres ne doivent-ils pas tenir les accords qu’ils ont passés avec moi ?
Jerry : Abraham, toujours à propos de l’Art de Permettre, un vieux dicton me revient à l’esprit : Les autres ont le droit d’agiter les bras aussi fort qu’ils veulent (c’était cela, Permettre, pour moi), du moment qu’ils n’interfèrent pas avec ma liberté d’agiter aussi les miens, et que je ne prends pas un coup sur le nez.
En d’autres termes, je peux vivre ma vie et laisser les autres être, faire et avoir ce qu’ils veulent, mais quand cela interfère avec les accords que nous avons conclus au plan professionnel, il me semble parfois difficile de ne pas leur rappeler de s’en tenir à ces accords et d’assumer leur responsabilité, comme nous en avions convenu.
Abraham : Tant que vous craignez qu’autrui n’interfère dans votre vie, ou que quelqu’un ne vous balance un bras dans la figure, c’est que vous ne comprenez pas vraiment de quelle façon vous attirez ce qui vous arrive. Dès aujourd’hui, vous pouvez ne penser plus qu’à ce que vous voulez, et donc n’attirer plus que cela. Vous posez cette question parce qu’hier – ou à quelque période antérieure – vous n’aviez pas encore compris cela et que, par vos pensées, vous avez attiré à vous des gens qui vous ont balancé un bras à la figure. Alors, maintenant, vous vous demandez : « Que faut-il que je fasse de cela ? »
Si, dans votre vie, certains agitent les bras de façon désagréable, ne leur accordez aucune attention et ils s’en iront, et à leur place vous verrez arriver d’autres gens qui sont en harmonie avec vous et avec lesquels vous vous sentez bien. Mais ce qui se passe, en général, c’est que sitôt que certains se mettent à agiter les bras et à faire des choses qui ne vous plaisent pas, vous leur consacrez toute votre attention. Cela vous énerve de plus en plus et, par la Loi de l’Attraction, vous attirez de plus en plus à vous l’essence de ce qu’ils sont, au point d’avoir de plus en plus de gens comme cela dans votre vie. Détournez votre attention de ce qui ne vous plaît pas, reportez-la sur ce qui vous plaît vraiment, et vous changerez ainsi l’orientation de votre force créative. Pas dans l’instant même, mais le changement aura commencé.
Si chaque matin, durant les trente prochains jours, vous débutez la journée en disant : Je cultive l’intention, je veux et je m’attends à voir ce que je veux voir et rien que cela, peu importe avec qui je travaille à qui je parle, où je suis et ce que je fais, vous aurez modifié le cours créatif de votre existence. Et tout ce qui vous déplaît aujourd’hui dans votre vie aura disparu et sera remplacé par ce qui vous plaît vraiment. C’est absolu. C’est la Loi.
Je ne me tromperai jamais… et je n’en finirai jamais
Lorsque nous disons qu’il était dans vos intentions, alors que vous étiez encore dans votre perspective Non-Physique, avant même de prendre ce corps physique, de devenir un Permetteur et de comprendre l’Art de Permettre, c’est vraiment le cas. Mais nous voulons que vous compreniez que vous n’en finirez jamais, avec ce processus. Vous n’êtes pas pareil à une table qu’on imagine, puis qu’on réalise, et qui est ensuite terminée. Vous suivez un processus de croissance éternel. Mais vous êtes toujours ce que vous êtes en ce moment même.
Votre objectif est de comprendre si bien les Loi de l’Univers que vous fassiez un avec elles. Vous voulez savoir de quelle manière les choses vous arrivent, de façon à ne plus vous sentir victime, ni être sujet aux caprices de ceux qui agitent leurs bras autour de vous.
Ces choses sont difficiles à comprendre, quand vous vous trouvez pile au milieu de deux mondes apparemment différents : d’un côté, le monde que vous avez créé avant de comprendre tout ce dont nous avons parlé, et de l’autre celui qui vous êtes en train de créer, maintenant que vous avez acquis une compréhension plus claire des choses. Du coup, au nombre des choses que vous vivez actuellement, certaines sont le résultat de ce que vous avez semé et pensé dans le passé, et ne collent pas très bien avec ce que vous désirez maintenant. Et nous sommes bien conscients que l’étape transitoire dans laquelle vous vous trouvez est un peu désagréable, mais cet inconfort deviendra de plus en plus insignifiant, à mesure que vous serez de plus en plus clair quant à ce que vous voulez. La plus grosse part de ce qui encombrait votre expérience passée est désormais en voie d’en être éliminée.
Lorsque vous êtes animé d’une émotion positive et que vous ne pensez qu’à ce que vous voulez faire, penser ou dire, vous vous octroyez la Permission à vous-même. Et quand le regard que vous portez sur la vie d’autrui suscite en vous une émotion positive, vous octroyez votre Permission à autrui. C’est aussi simple que cela… Donc, il est impossible d’éprouvez une émotion négative à propos de soi-même, tout en s’octroyant la Permission à soi.
Etre un Permetteur, c’est être quelqu’un qui ressent des émotions positives, ce qui implique de contrôler ce vers quoi on dirige son attention.
Cela ne veut pas dire que tout s’organisera dans votre monde pour que chaque chose et chacun soit exactement tel que vous le voulez. Cela signifie simplement que vous êtes capable de voir – et donc de solliciter de la part de l’Univers – aussi bien dans votre monde que chez vos amis, tout ce qui est en harmonie avec vous, sans plus prêter d’attention au reste, que vous cesserez donc d’attirer et d’inviter vers vous. C’est cela Permettre, voyez-vous.
Et croyez-nous, chers amis, Permettre est l’état d’être le plus glorieux que vous atteindrez jamais de façon durable. Car lorsque vous serez un Permetteur, vous ne cesserez de poursuivre votre ascension vers le haut, car il n’y aura plus d’émotion négative pour vous déséquilibrer et vous faire redescendre. Il n’y aura plus de retour de balancier. Vous progresserez éternellement et glorieusement en avant et vers le haut !
Extrait de l’avant-propos de Louise L. Hay l’auteur à succès de Transformez votre vie :
Quand les élèves sont prêts, le maître apparaît
Dans ce mystère que nous nommons la vie, nous cherchons continuellement des réponses. Nous avons toujours voulu avoir la maîtrise de nos vies, mais n’avons jamais su comment y arriver. Nous avons toujours voulu apaiser nos peurs, des plus petites – les plus secrètes que nous éprouvons au sujet de notre corps et de nos relations intimes – à nos plus grandes craintes au sujet de la mort, de notre gouvernement, de notre monde… et même celles qui concernent la vie sur d’autres planètes.
Ce livre extrêmement réconfortant traite de tous ces sujets. Peu importe nos peurs ou nos inquiétudes, non seulement les enseignements d’Abraham ont une réponse à nous offrir, mais ils nous offrent également une démarche facile d’application pour nous permettre de nous élever au de-là de la peur ou des problèmes à un nouveau stade d’appréciation de la vie.
Je crois que les enseignants connus sous le nom d’Abraham sont parmi les meilleurs de la planète aujourd’hui. Leurs paroles ont certainement élargi ma propre conception de la vie. Et je suis extrêmement reconnaissante à Jerry et Esther Hicks pour le temps et la dévotion qu’ils consacrent à nous apporter ces enseignements à ce moment-ci du temps et de l’espace. Il existe un temps et une époque pour développer nos connaissances, et c’est celui-ci. Et vous avez été béni et favorisé que ce livre parvienne entre vos mains.
J’ai été mise au fait des enseignements d’Abraham et de Jerry et Esther Hicks, il y a plusieurs d’années. Dès le moment où j’ai entendu les paroles d’Abraham, j’ai ressenti une profonde connexion. C’est un maître qui fait du très bon travail, ai-je pensé. Et plus j’étais exposée à ces enseignements, plus j’étais portée à louanger le professeur.
À un moment donné, j’ai fait la connaissance de Jerry et d’Esther. J’ai été très impressionnée par la manière dont ils vivaient les enseignements.
Le 30 novembre 2006