Expérience concrète – Cas N°1
Mme D. fit remarquer à son mari que la seule façon d’obtenir l’acompte serait de vendre leur maison eux-mêmes, ce qui leur permettrait d’économiser la commission. Le mari était très pessimiste à ce sujet, mais dit à sa femme d’aller de l’avant et de passer une annonce dans le journal, même s’il savait que « cela ne servirait à rien ». Il était persuadé qu’il n’y avait aucune chance de vendre la maison de cette manière. Mme D. fit donc paraître une petite annonce dans le journal pour mettre leur bien en vente.
Quelques jours plus tard, alors que son mari s’était couché tôt, elle se rendit avec ses enfants dans la localité où se trouvaient les maisons neuves. Elle avait le sentiment que si elle pouvait marcher dans la nouvelle maison et avoir l’impression d’y vivre, elle obtiendrait la « maison de ses rêves ». Il faisait nuit lorsqu’ils arrivèrent, cependant l’une d’entre-elles n’était pas fermée à clé. Elle et ses trois enfants parcoururent la villa. Les enfants décidèrent de la chambre qu’ils occuperaient s’ils vivaient réellement là. La mère demanda aux enfants de dormir dans leur nouvelle chambre dans leur imagination, cette nuit-là, elle-même ayant l’intention d’en faire autant. Les jours suivants, ils imaginèrent qu’ils vivaient dans leur nouvelle maison et se promenaient dans les bois adjacents à la parcelle.
Cette même semaine, un homme répondit à l’annonce parue dans le journal. Il ne semblait pas très enthousiaste à l’idée d’acheter la maison, cependant il revint plus tard dans la journée avec sa femme. Après l’avoir visitée, il annonça à Mme D. qu’ils avaient décidé de l’acheter au prix qu’elle demandait. Lorsque celle-ci s’inquiéta de savoir comment ils allaient procéder pour mettre la maison sous séquestre, l’acheteur lui répondit qu’il était agent immobilier et qu’il passerait par la société pour laquelle il travaillait. Cette famille reçut le montant exact nécessaire au versement d’un acompte pour leur nouvelle maison. Le dépôt fiduciaire fut très court et la famille emménagea un mois plus tard.
Mme D. savait que lorsqu’elle s’imaginait dormir dans sa nouvelle maison, elle finirait éventuellement par y dormir en chair et en os. Ses enfants apprirent également à obtenir leurs désirs les plus chers par le biais de l’imagination.