Mme J.K. vivait dans la maison de sa sœur jumelle après avoir divorcé. Mme J.K. avait trois enfants, un fils et des jumeaux – fille et garçon. Sa sœur et son mari avaient trois garçons. Inutile de dire que ce foyer était très peuplé. Mme J.K. souhaitait vivement se marier et aller vivre dans sa propre maison. Elle sortait avec un homme mais décida qu’elle ne souhaitait pas poursuivre cette relation et rompit. Plusieurs de ses amies tentèrent de « caser » Mme J.K. avec des hommes éligibles qu’elles connaissaient, mais elle n’était pas intéressée par les
rendez-vous à l’aveugle [Ndt: blind date]. Plusieurs de ses amies lui firent remarquer que si elle souhaitait rencontrer un homme intéressant, elle devrait sortir et aller en société. Les jumelles croyaient au pouvoir créatif de l’imagination et avaient une amie qui connaissait également le pouvoir de l’imagination. Les trois femmes décidèrent d’imaginer une bague au doigt de Mme J.K., ce qui signifierait qu’elle était mariée. Elles procédèrent ainsi pendant plusieurs semaines. Pendant cette période, Mme J.K. s’était également imaginée vivant dans sa propre maison. Cependant, lorsqu’elle essaya de le faire, elle se retrouva malgré tout à imaginer une maison exactement comme celle de sa sœur.
Un jour, Mme J.K. reçut un appel d’une amie lui demandant de venir chez elle pour l’aider à tapisser sa cuisine. Mme J.K. accepta de l’aider, de plus elle vivait à quelques rues de là, dans le même quartier. Pendant qu’elle était là, un voisin vint rendre visite à son amie qui lui présenta Mme J.K. Par la suite, il appela Mme J.K. et commencèrent à sortir ensemble. Cinq mois plus tard, Mme J.K. épousa cet homme. Ce qui est intéressant dans cette histoire, c’est que toutes ces personnes vivaient dans le même grand lotissement. Seules quatre maisons de ce lotissement de 1200 logements avaient le même plan d’étage. Et bien oui, le mari de cette femme était propriétaire d’une des maisons ayant le même plan que celle de la sœur jumelle de Mme J.K. ! Même si Mme J.K. s’imaginait vivre dans sa propre maison, elle n’avait pu s’imaginer vivre autrement que dans une maison identique à celle de sa sœur.