Expérience concrète – Cas N°2
Après s’être rendue à son travail le lundi suivant, une collègue lui proposa d’aller déjeuner. Elle venait d’acheter une Pontiac Tempest neuve et insista pour que Mme M. la conduise jusqu’au bureau pour l’essayer. Bien que Mme M. ait protesté en disant qu’elle ne souhaitait pas conduire la voiture neuve de quelqu’un, elle prit tout de même le volant pour retourner au travail. Pendant qu’elle conduisait, elle eut le sentiment qu’il s’agissait de la sienne et ressentit l’excitation de la posséder. Le reste de la semaine, alors qu’elle faisait l’aller-retour entre son domicile et son lieu de travail dans son ancienne voiture, Mme M. s’imagina qu’il s’agissait plutôt d’une Pontiac et qu’elle avait le sentiment de la posséder. Mme M. imagina qu’elle conduisait sa propre voiture flambant neuve.
Le vendredi suivant, l’ex-mari de Mme M. l’appela pour lui demander si elle aimerait avoir une nouvelle voiture. C’était la première fois depuis leur divorce, quelques mois plus tôt, qu’il lui proposait de faire quelque chose pour elle, y compris de verser une pension alimentaire. L’ex-mari travaillait désormais pour un concessionnaire de voitures neuves et lui expliqua qu’en tant que vendeur, il pouvait acheter une certaine marque sans acompte, avec des mensualités très faibles. Il lui dit qu’il était prêt à payer les mensualités en lieu et place d’une pension alimentaire et lui demanda de passer chez le concessionnaire pour choisir la couleur qu’elle désirait. Il se trouve que la marque et le type de voiture pouvant bénéficier de cette offre spéciale était une Pontiac Tempest, la même que celle qu’elle avait conduite et qui appartenait à sa collègue.
Mme M. pu obtenir, grâce à son imagination, ce qu’elle n’aurait jamais pu obtenir par ses propres moyens à l’époque. Son ex-mari, qui ne lui offrait aucune aide financière depuis des mois, fut la voie choisie pour lui procurer la voiture dont elle avait besoin.